Quand les séniors se découvrent une deuxième jeunesse

La sexualité est un sujet qui relève des controverses chez les séniors. Si les uns jugent qu’il n’y a aucune raison de s’en priver, d’autres estiment que ce n’est plus une nécessité à l’âge de la retraite professionnelle. Et pourtant, l’on pourrait y découvrir une deuxième jeunesse.

L’âge, un handicap pour les séniors ?

Pour les séniors, la sexualité est une chose aléatoire en raison de l’âge et de toutes sortes de maladies liées à l’âge. Le corps étant moins attrayant, les doutes sur la capacité à parvenir à une bonne érection et à satisfaire son partenaire s’installent. Cela crée alors un blocage psychologique, entrainant un sentiment de renoncement. A cela s’ajoutent les multiples raisons médicales qui, selon leurs étendues, causent l’éviction définitive ou pas de l’activité sexuelle. Et si en plus, on ne lui a jamais accordé d’importance dans la vie, c’est sûr et certain que la sexualité va vraiment devenir un casse-tête. Viennent ensuite s’y conformer les tabous engendrés par les regards de la société à l’égard de certains fantasmes et certains désirs, entrainant parfois des gênes. Au final, certains séniors préfèrent faire une croix sur la question et penser à autre chose de plus « rationnel » comme rentrer dans la peau d’un grand-père gâteau et dévoué sur qui tout le monde peut compter.

Une deuxième jeunesse pour les séniors

Pour d’autres au contraire, il n’est pas question de se priver de ce plaisir « si » humain. A l’âge de la retraite, le sénior se sent enfin libéré des contraintes professionnelles et sociales et des diverses responsabilités. Il peut donc se consacrer sans se culpabiliser à toutes les choses qu’il a longtemps laissées de côté au sein du couple. S’il est seul, il est plus libre et plus disposé à rechercher une compagne et à s’embarquer dans une nouvelle aventure amoureuse. Les alternatives d’activités sont d’autant plus nombreuses et favorables aux rencontres. Bien que les risques de maladies sont réels et que certaines peuvent rendre invalide, il ne faut pas non plus dramatiser puisque la médecine a résolu la plupart des troubles, notamment ceux de l’érection, l’urine ou la prostate. Raison de plus pour permettre au corps de se laisser aller à des jeux érotiques. Et puis, même à plus de 70 ou 80 ans, il est encore possible de vivre l’amour comme quand on avait 20 ou 30 ans, de jouir et faire jouir sa partenaire.