Phytothérapie : y a-t-il des dangers ?

La phytothérapie consiste à utiliser des végétaux dans un but préventif et quelquefois en mode curatif. En soi, la phytothérapie ne représente pas de danger. C’est dans l’utilisation qu’on en fait qu’il pourrait y avoir des risques. Néanmoins, quelques règles de base doivent être scrupuleusement respectées pour une phytothérapie sans risque.

Les risques de l’utilisation des plantes

Si l’on consomme des plantes à l’état brut, il y a risque soit de surdosage, soit de sous-dosage. De plus, les propriétés des plantes peuvent être plus ou moins altérées en fonction de nombreux facteurs : l’endroit où elles poussent, la lumière qu’elles reçoivent, une éventuelle pollution. Les quantités ingérées ne sont donc pas contrôlées.

Certaines plantes peuvent provoquer des effets secondaires et d’autres sont même toxiques et/ou mortelles.

Les précautions à prendre

Il est conseillé de toujours s’adresser à un pharmacien ou mieux, à un spécialiste en phytothérapie avant d’utiliser une quelconque plante. Et il faut suivre soigneusement les dosages indiqués pour soi.

Il n’est donc pas recommandé de se procurer des plantes à l’état brut, de réaliser soi-même ses propres préparations et de faire de l’automédication avec le produit obtenu. Il est préférable de ne pas associer la prise de produits phytothérapiques et la prise de médicaments chimiques. Il pourrait y avoir une interaction. Mieux vaut s’adresser à un médecin au préalable.

Et concernant les huiles essentielles ?

Bien qu’elles soient saines, naturelles et efficaces, il y a des précautions à prendre quant à leur utilisation.

Pour commencer, il faut toujours effectuer un test de tolérance cutané. Ceci se fait avec quelques gouttes d’huile essentielle déposées soit à l’intérieur du poignet soit dans le pli du coude. Au bout de quelques heures, on sera fixé si oui ou non il y a réaction allergique.

Dans tous les cas, ne jamais en mettre sur les muqueuses, sur les contours des yeux ou dans les yeux. On ne doit jamais en utiliser en injection et avant toute utilisation, on doit le plus souvent diluer l’huile essentielle, à hauteur de 20 %, avec de l’huile végétale. Cela dépend bien évidemment de l’huile essentielle.

Il est formellement interdit d’utiliser de l’huile essentielle sur un bébé, une femme enceinte ou allaitante, une personne âgée et un épileptique. N’hésitez pas à demander conseil à un spécialiste avant toute utilisation.