La phytothérapie est-elle sans danger ?

La phytothérapie ou le soin au moyen des plantes fait de plus en plus d’adeptes, surtout avec l’envie d’un retour aux sources. Mais bien que les plantes soient naturelles, elles doivent être utilisées avec précautions et peuvent présenter des contre-indications. Faisons le point sur cette médecine alternative qui nous veut du bien.

Les avantages de la phytothérapie

Grâce à leurs différentes propriétés, les plantes médicinales aident à prévenir ou guérir divers maux, affections et maladies. Pour illustrer brièvement, la camomille peut traiter les troubles digestifs, la bardane peut soigner les infections cutanées et la canneberge peut guérir les infections urinaires.

Dans la phytothérapie, les plantes se déclinent en différentes formes et peuvent être utilisées de différentes façons selon leurs caractéristiques et les bienfaits qu’elles apportent : les décoctions, les poudres, les masques, les huiles essentielles, les teintures mères, les gélules, les cataplasmes, les bouillons, les infusions et les lotions.

Elles agissent en profondeur, ont une action sur le long terme, stimulent les défenses immunitaires naturelles et n’exposent pas à autant d’effets secondaires que les médicaments classiques.

Et les dangers ?

L’utilisation des plantes n’est pas sans risque, surtout qu’il existe des plantes toxiques. Les nourrissons et les femmes enceintes ne devraient pas se soigner au moyen de la phytothérapie afin d’éviter tout danger.

La prise de certaines plantes devrait aussi être évitée chez des personnes souffrant de certaines pathologies. Par exemple, la camomille ne convient pas aux asthmatiques et l’aubépine n’est pas adaptée aux personnes qui ont des palpitations. Pour ceux qui commencent à se soigner au moyen des plantes médicinales, il vaut mieux privilégier les formes parfaitement dosées, telles que les gélules, pour éviter les effets d’un surdosage.

La phytothérapie est un excellent complément pour se soigner, cependant, certains principes actifs contenus dans les plantes peuvent inhiber l’action des médicaments comme les antidépresseurs, les progestatifs ou les anticoagulants. Le mariage de deux ou plusieurs plantes médicinales est alors à éviter.

Pour toutes ces raisons et afin d’éviter tout danger, il est toujours conseillé de se renseigner au préalable auprès d’un pharmacien, d’un naturopathe ou d’un herboriste. Les avis de ces différents spécialistes permettent de ne pas se tromper autant dans le choix des plantes que dans leur dosage et leur utilisation.