L’un des principaux objectifs du jardinage durable est de promouvoir l’équilibre écologique. Cela signifie que les jardiniers cherchent à créer un environnement qui soutient l’écosystème naturel, y compris les insectes et les animaux bénéfiques, et bannissent l’utilisation de produits chimiques synthétiques qui peuvent nuire à l’environnement et in-finé à la santé de toute l’humanité. En créant un jardin éco-responsable, les jardiniers peuvent également réduire leur empreinte écologique en utilisant moins de ressources, telles que l’eau et l’énergie, et en réduisant les déchets.

Les auxiliaires du jardins, les amis du jardinier et du jardin

Les insectes auxiliaires sont les héros méconnus du jardin, souvent négligés mais alliés inestimables du jardinier. Ces insectes jouent un rôle crucial dans le maintien d’un écosystème sain dans le jardin, en aidant à lutter contre les parasites et en favorisant la pollinisation. De l’humble abeille au hérisson épineux, ces auxiliaires du jardin sont essentiels au maintien d’un jardin prospère.

L’un des rôles les plus importants des insectes auxiliaires est de lutter naturellement contre les parasites. Les coccinelles, les chrysopes et les syrphes ne sont que quelques exemples d’insectes qui se nourrissent des ravageurs courants des jardins, tels que les pucerons et les aleurodes. En introduisant ces insectes dans le jardin, le jardinier peut réduire le besoin de pesticides nocifs et promouvoir une approche plus durable du jardinage.

Outre la lutte contre les ravageurs, les insectes auxiliaires jouent également un rôle essentiel dans la pollinisation. Les abeilles sont peut-être les pollinisateurs les plus connus, mais les papillons, les papillons de nuit et même certains types de coléoptères jouent également un rôle. En offrant une gamme diversifiée de plantes à fleurs, le jardinier peut attirer une variété de pollinisateurs dans le jardin, garantissant ainsi que les fruits et légumes sont correctement pollinisés et se développent.

Le hérisson est un autre auxiliaire important du jardin. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un insecte, ces petites bêtes hérissées sont des prédateurs naturels des limaces et des escargots, qui peuvent faire des ravages dans un jardin. En créant un habitat sûr et accueillant pour les hérissons, le jardinier peut encourager ces créatures utiles à s’installer dans le jardin et à lutter contre ces ravageurs courants. Bien sur, si vous utilisez de l’anti-limace, cela aura pour effet du tuer les limaces mais également les hérissons, les merles qui mangent les granules, etc, bref, une vraie catastrophe pour la bio-diversité.

Un jardin un peu sauvage

Ne pas trop tondre, laisser des zones en friche, permet à ces insectes de s’abriter et de vivre. Dans une pelouse tondue il n’y a quasiment aucune vie, donc moins de chance de voir vos fruitiers et plantes potagères se faire polléniser.

Les oiseaux comme les mésanges rafollent des chenilles, en ne luttant pas contre les chenilles vous permettez aux oiseaux de s’alimenter et ces derniers vont s’occuper de nettoyer vos arbres fruitiers. Vous éviterez ainsi les maladies à vos arbres fruitiers.

Les insectes auxiliaires sont une partie essentielle de tout écosystème de jardin sain. En favorisant la diversité des insectes et autres auxiliaires du jardin, le jardinier peut réduire le besoin de pesticides nocifs et promouvoir une approche plus durable du jardinage. Des abeilles aux hérissons, ces alliés du jardin sont inestimables pour le maintien d’un jardin prospère.

De l’eau ! Une mare, un étang, une bassine, peut importe, mais de l’eau

Pour que tout ce petit monde puisse vivre, il faut également de l’eau ! Une mare, un étang étant l’idéal, mais au moins de l’eau pour qu’ils puissent boire, se baigner et la vie peut s’installer dans l’eau. Une petite mare avec des nénuphars et des grenouilles, c’est tellement reposant, on peut s’y prélasser et se relaxer. Un petit coin lecture l’été au bord d’un point d’eau c’est un petit coin de paradis que toute personne possédant un jardin peut s’offrir. Ici, en Loire Atlantique, j’ai installé depuis 2011 une mare, et aujourd’hui elle est pleine de vie, et aucun soucis avec les moustiques, les oiseaux s’en chargent ! Et j’ai pourtant une peau à moustique, j’ai eu peur de cela au début et finalement tout va bien.

Bien sur, qui dit eau, dit sécheresse, dit canicule, dit récupération d’eau de pluie. Que ce soit pour arroser vos plantes, alimenter votre mare il faut absolument récupérer l’eau de pluie, on ne peut plus pomper éternellement dans les nappes phréatiques ni l’eau du robinet. Alors on installe des récupérateurs d’eau, une pompe, un surpresseur est bien pratique pour les grandes cuves enterrées.

La vie du sol

Un autre aspect important du jardinage durable est la santé du sol. Les jardiniers utilisent des techniques telles que la rotation des cultures et la culture de couverture pour maintenir un sol sain et réduire l’érosion. Cela permet de favoriser la croissance des plantes et de réduire l’utilisation d’engrais et de pesticides synthétiques, qui sont nocifs pour l’environnement et la santé humaine. Ils ne retournent plus la terre pour ne pas tuer la vie du sol qui est essentielle. Les vers de terre et autres insectes et mycorhizes ont disparu de nos terres à cause de cette méthode, ils vont préférer aérer la terre sans la retourner à l’aide d’une grelinette.

Qu’est-ce que les mycorhizes ?

Les mycorhizes sont un type de champignons qui forment une relation symbiotique avec les racines des plantes. Cette relation implique un échange de nutriments entre les deux organismes, ce qui profite aux deux parties. Les mycorhizes sont présentes dans pratiquement tous les types de sol et sont essentielles à la croissance saine de nombreux types de plantes. D’où l’importance de ne pas casser ce réseau à coup de labours.

Les mycorhizes forment un réseau de filaments qui s’attachent aux racines des plantes. Ces filaments sont incroyablement fins et peuvent s’étendre sur plusieurs mètres à partir du système racinaire de la plante. Le réseau de mycorhizes agit comme une extension du système racinaire de la plante, lui permettant d’accéder à des nutriments et à de l’eau qui ne seraient pas disponibles autrement.

La relation entre les mycorhizes et les plantes est très spécialisée. Les mycorhizes absorbent les nutriments du sol et les transmettent directement au système racinaire de la plante. En échange, la plante fournit aux mycorhizes des hydrates de carbone issus de la photosynthèse. Cet échange est très bénéfique pour les deux organismes, car la plante reçoit des nutriments essentiels et les mycorhizes une source d’énergie.

Il existe plusieurs types de mycorhizes, chacun ayant ses propres caractéristiques. Certaines mycorhizes sont très spécialisées et ne peuvent former une relation symbiotique qu’avec certains types de plantes. D’autres sont plus généralistes et peuvent nouer des relations avec un large éventail d’espèces végétales.

Les mycorhizes sont donc une partie essentielle de l’écosystème et jouent un rôle critique dans la croissance saine de nombreux types de plantes. Elles forment un réseau de filaments qui s’attachent aux racines des plantes et leur permettent d’accéder à des nutriments et à de l’eau qui ne seraient pas disponibles autrement. La relation symbiotique entre les mycorhizes et les plantes est hautement spécialisée et profite aux deux organismes.

Dans l’ensemble, le jardinage éco-resonsable est un excellent moyen de promouvoir un jardin sain et respectueux de l’environnement tout en minimisant l’impact sur l’environnement. Que vous soyez un jardinier chevronné ou un débutant, il existe de nombreuses ressources disponibles pour vous aider à en savoir plus sur les pratiques de jardinage durable et à commencer à créer votre propre jardin durable dès aujourd’hui !