Les huiles essentielles, vertus et dangers

Des précautions sont à prendre durant la manipulation des huiles essentielles. Si presque toutes les plantes sont bonnes pour soigner, certaines sont nocives.

En savoir plus sur l’aromathérapie

L’aromathérapie est un mot trouvé par le chimiste René Maurice Gattefossé. Celui-ci effectuait des recherches en laboratoire sur les parfums lorsqu’une explosion se produisit, lui brûlant dangereusement les mains. René Maurice Gattefossé se trouvait dans une phase de gangrène gazeuse lorsqu’il décida d’appliquer sur ses mains de l’huile essentielle de lavande. Il utilisait ce produit pour ses recherches et estimait qu’il contenait des principes cicatrisants puissants. Le résultat fut édifiant, René Maurice Gattefossé guérit, et se consacra alors à l’étude des huiles essentielles. C’est en 1935 que ce chimiste trouva alors le terme d’aromathérapie. Depuis cette époque, de nombreuses recherches ont été effectuées sur les huiles essentielles. Il est alors apparu que toutes les huiles essentielles ne sont pas sans danger. Si la majorité est bénéfique par ses vertus antiseptiques, tonifiantes, apaisantes, il existe des huiles essentielles à risque, réservées à l’usage exclusif des professionnels.

Précautions d’usage avec les huiles essentielles

Par principe, une huile essentielle ne sera pas utilisée telle quelle. Les huiles essentielles doivent être diluées dans un liquide, comme de l’huile végétale ou du miel, parfois dans du lait. De plus, du fait de la concentration de principes actifs dans ces produits, ils sont interdits pour les enfants de moins de trois ans et chez la femme enceinte. En cas de contact avec les yeux ou les muqueuses (nez, bouche), procéder rapidement à un rinçage à grande eau et consulter ensuite un médecin. Par ailleurs, les huiles essentielles considérées comme potentiellement dangereuses parce que toxiques ne doivent pas être utilisées en automédication. C’est notamment le cas de l’huile essentielle de plantes telles que l’acore vrai (roseau ou odorant), l’amande amère, l’anis vert, l’ansérine, l’armoise, l’arnica, l’aunée, le bouleau jaune, le bucco, la casse (Cannelle de Chine), le costus, l’élémi de Manille, l’estragon (artemisia dracunculus), le genévrier sapin, le génépi, la menthe pouliot, la moutarde, le musc des chênes, l’origan, le raifort, la sauge officinale, le sassafras, la tanaisie, et la verveine citronnelle.