Origine et caractéristiques du bois bandé

Le bois bandé est originaire des Antilles Françaises. Il provient d’un arbre des forêts tropicales appelé Richeria Grandis. Catégorisé en tant qu’espèce endémique, le bois bandé est en fait une écorce qui s’apparente à de la cannelle. Pour le récupérer, on arrache l’écorce de l’arbre et on la sèche de manière naturelle, au soleil. Aucune autre substance n’est ajoutée à la composition du bois bandé ; le produit est vendu tel quel, formé par de petits fagots et conditionné dans des sachets en plastique. On le consomme alors en infusion, en décoction ou en punch fait maison. Sinon, on peut trouver sur le commerce du bois bandé macéré dans du rhum ou encore du bois bandé liquide, conditionné en flacon. Commercialisé sous forme liquide, il faut savoir que le produit ne permet cependant pas de profiter de tous les bienfaits du bois bandé d’origine, la formule limitant la quantité d’écorce. En outre, macéré dans du rhum, la consommation excessive du produit devient dangereuse, car il ne faut pas oublier qu’il s’agit tout de même d’alcool qui varie de 40 à 60°.

Le bois bandé, pour booster sa libido

Aux Antilles dont il est originaire, le bois bandé est reconnu depuis longtemps en tant qu’aphrodisiaque. Ce sont les hommes qui en sont les plus fervents. Le bois bandé leur permettrait de profiter d’une érection et d’une éjaculation plus intenses. Les femmes sont également séduites par le produit, car il leur donnerait la sensation d’être plus épanouies. La fonction principale d’aphrodisiaque du bois bandé serait assurée par sa capacité à agir en tant que vasodilatateur, notamment dans la zone du bassin. Et même si aucune étude scientifique n’a encore prouvé les effets aphrodisiaques réels du produit, beaucoup l’utilisent dans les moments intimes, en privilégiant la version commercialisée dans les sex-shops qui permet de réaliser des jeux coquins. Il est important de garder à l’esprit que le bois bandé macéré dans du rhum n’aide que très peu à améliorer ses performances sexuelles et qu’au contraire, une consommation excessive engendre un effet d’impuissance.