Assurance-vie : quoi de neuf en 2014 ?
Dans le domaine de l’assurance-vie, 2014 apporte son lot de nouveautés et de changements. De nouveaux types de contrats sont apparus et les dispositions fiscales ont été revues. Une bonne connaissance de ces nouveaux produits et de la loi qui les régit permet d’en tirer des avantages conséquents.
Trois nouveaux types de contrats d’assurance-vie
En 2014, le marché de l’assurance-vie se diversifie et élargit la gamme de prestations. Ainsi, il sera désormais possible de souscrire à une assurance-vie « Euro-croissance », un croisement entre les fonds en euros et ceux exprimés en unité compte. Grâce à ce type de contrat, le capital est garanti à partir de la huitième année, et ceci, pour un meilleur rendement.
Le contrat « Vie-génération » permet de faire des placements dans des sociétés de moins de 5000 salariés, à hauteur d’un tiers des fonds souscrits. L’économie sociale et solidaire ainsi que le logement social sont d’autres placements possibles avec ce type de contrat. L’assuré en tire plusieurs avantages. Il bénéficie d’un avantage fiscal supplémentaire sur la succession. Il profite de l’abattement classique de 152 000 € auxquels viennent s’ajouter 20 % d’abattement.
Enfin, le troisième type de contrat d’assurance-vie est dénommé PEA-PME, et est en réalité une déclinaison du PEA classique. Les fonds alloués seront placés dans des actions européennes. En contrepartie, l’assuré bénéficie d’une exonération d’impôts sur le revenu pendant cinq ans.
Les autres changements significatifs
Les autres modifications opérées en 2014 sur l’assurance-vie sont relatives au taux de rendement. On note une baisse par rapport à l’année dernière, ce taux étant actuellement de 2,5 % au maximum contre 2,8 % en 2013. Malgré ces chiffres, un contrat d’assurance-vie continue à rapporter plus qu’un placement sur le livret A.
La fiscalité a également été revue, notamment en ce qui concerne la contribution prévue par le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2014 : les prélèvements sociaux de 15,5 % ne s’appliqueront que partiellement à toute souscription effectuée entre 1990 et 1997.
La fiscalité sera cependant moins favorable en ce qui concerne les transmissions. Les titulaires de très gros contrats d’assurance-vie qui souhaitent souscrire à l’un des nouveaux dispositifs seront particulièrement touchés. Le taux de 31,25 % sera appliqué même en deçà du million d’euros placé.