Traiter l’allergie respiratoire chez l’enfant par la phytothérapie

L’aide des plantes peut être un précieux recours pour venir à bout des allergies respiratoires de votre enfant. Avant de vous lancer dans un traitement par la phytothérapie, commencez par identifier ses problèmes respiratoires.

Allergies respiratoires : les symptômes

Si votre enfant a constamment le nez qui coule, s’il a les yeux larmoyants et une toux persistante, il souffre peut-être d’une allergie respiratoire. Notez que ces divers symptômes ne sont pas cumulatifs : si vous n’en notez qu’un ou deux, mais qu’ils ont tendance à durer, il est temps de demander confirmation auprès de votre pédiatre.
La consultation médicale vous permet d’en savoir plus sur cette allergie. Vous pourrez identifier les allergènes, qui peuvent être le pollen, les acariens ou encore les moisissures entre autres.

Idées de remèdes de phytothérapie

Une fois que vous aurez fait le point avec votre médecin, ce dernier peut vous orienter vers la phytothérapie pour venir à bout des allergies respiratoires de votre bébé. Plusieurs plantes peuvent être mises à contribution. Le romarin est idéal pour stimuler les défenses naturelles. Une prise quotidienne, sous forme d’infusion, permet d’en optimiser les effets. Pour ce faire, prélevez une cuillérée à café de romarin pour une tasse d’infusion. Donnez-en la moitié le matin et l’autre moitié le soir.

Le chêne remplit la même fonction, et permet en plus de protéger votre enfant contre les attaques de nombreux microbes. Pour varier les goûts et profiter de tous les bienfaits des plantes, alternez l’infusion de romarin avec celle de chêne, à posologies égales.

Si en dépit des précautions et des préventions que vous appliquez, vous notez des périodes de crise d’allergie chez votre enfant, il est toujours temps de passer à un traitement de choc et de recourir aux vertus du cassis. Pour être plus précis, vous avez besoin des feuilles de cassis, dont les bienfaits sont assimilables à ceux des corticoîdes. Elles seront utilisées comme une infusion, de la même manière que le chêne et le romarin.

Si votre enfant a plus de trois ans, vous pouvez utiliser un macérât glycériné de cassis pour un traitement plus intense.

Dans tous les cas, retenez que la phytothérapie, bien que médecine douce, doit s’utiliser avec précaution et l’avis d’un spécialiste est toujours fortement recommandé.